Ecole d'automne de l'IDHN
du 3 juillet 2023 au 7 juillet 2023
Publié le 17 mai 2023– Mis à jour le 4 mars 2024
"A l'école espagnole". Recherche sur les collections de peinture hispanique du Siècle d'Or en France
Lieu : Musée du Louvre - Paris, Musée des Augustins -Toulouse et Musée Goya - Castres
Colloque international coordonné par Cécile Vincent-Cassy, UMR HERITAGES.
En 1963 l’historien de l’art Paul Guinard a utilisé l’expression du goût français pour les « choses d’Espagne », caractérisant la démarche de ceux qui se sont intéressés à la peinture espagnole en France. Cet intérêt triompha au XIXe siècle, dans la vogue hispanophile symbolisée par le Ruy Blas de Victor Hugo ou la Carmen de Mérimée, après la « spoliation » des oeuvres de Velázquez, Zurbarán ou Ribera par Napoléon et ses généraux.
En 1963 l’historien de l’art Paul Guinard a utilisé l’expression du goût français pour les « choses d’Espagne », caractérisant la démarche de ceux qui se sont intéressés à la peinture espagnole en France. Cet intérêt triompha au XIXe siècle, dans la vogue hispanophile symbolisée par le Ruy Blas de Victor Hugo ou la Carmen de Mérimée, après la « spoliation » des oeuvres de Velázquez, Zurbarán ou Ribera par Napoléon et ses généraux.
Notre manifestation scientifique sera dédiée à l’étude du rôle historique de la France dans ce péché originel Paradoxal : la connaissance de la peinture espagnole à l’international est liée aux spoliations napoléoniennes.
Les collections qui sont l’héritage de cette découverte ont donné lieu à la formation d’une « école espagnole ». L’enjeu de la réflexion sur cette école s’inscrit dans la reconfiguration très actuelle des collections dans les musées. Faut-il maintenir la présentation par écoles « nationales » ? Qu’est-ce qui distingue l’école espagnole des écoles italienne ou flamande ? Sa prétendue violence ?
Les recherches demeurent insuffisantes en France sur la peinture du « Siècle d’Or ». Pour combler cette lacune, il est nécessaire de réunir de nombreux spécialistes, dans le cadre d’une rencontre ambitieuse et fondatrice.
Nous étudierons les collections que possèdent le musée du Louvre, les églises de Paris (oeuvres majeures et pourtant inconnues), et le Musée Goya de Castres pendant 5 jours.
L’équipe internationale de chercheurs se verra confiée des travaux sur ces collections en amont de la rencontre pour les mettre en commun et les discuter.
Il est nécessaire de faire de cette école d’été ouverte à l’inscription un moment fondateur de formation des étudiants de master, doctorat et post-doctorat au plan international.
